Mardi 7
Octobre 2014
Le dynamisme serait plus que jamais
d'actualité avec un vent moyen fraichissant sur l'ensemble de la France.
Le flux étant au Sud-Ouest, les températures minimales pourraient rester douces pour la saison.
En revanche, les maximales sous abri sur un grand quart Nord-Ouest, après le passage du front froid, seraient bien fraiches !
Nous vous laissons imaginer la température au vent le long des côtes de la Manche notamment !
Pour autant, les rafales pourraient être moins fortes que la veille (Lundi 6) avec des pointes à 70 km/h entre autres sous les averses orageuses : on surveillerait tout de même la surcote et les vagues alors que les coefficients de marée atteindraient les 100.
Dans l'intérieur des terres, les averses seraient toutes aussi nombreuses.
Quant au front froid de la perturbation associée à la dépression d'Islande KATRIN (970 hPa), il se situerait à la mi journée de l'Aquitaine à l'Alsace avec une activité en pluie plus forte vers les frontières Allemandes et Suissesses.
A l'avant, les entrées maritimes seraient présentes particulièrement sur le Gard.
Le flux étant au Sud-Ouest, les températures minimales pourraient rester douces pour la saison.
En revanche, les maximales sous abri sur un grand quart Nord-Ouest, après le passage du front froid, seraient bien fraiches !
Nous vous laissons imaginer la température au vent le long des côtes de la Manche notamment !
Pour autant, les rafales pourraient être moins fortes que la veille (Lundi 6) avec des pointes à 70 km/h entre autres sous les averses orageuses : on surveillerait tout de même la surcote et les vagues alors que les coefficients de marée atteindraient les 100.
Dans l'intérieur des terres, les averses seraient toutes aussi nombreuses.
Quant au front froid de la perturbation associée à la dépression d'Islande KATRIN (970 hPa), il se situerait à la mi journée de l'Aquitaine à l'Alsace avec une activité en pluie plus forte vers les frontières Allemandes et Suissesses.
A l'avant, les entrées maritimes seraient présentes particulièrement sur le Gard.
Mercredi 8 Octobre 2014
Crédits image : Prévimer
Une
nouvelle perturbation arriverait comme sa prédécesseure par le
Nord-Ouest : avec un secteur chaud élargi, les températures gagneraient
quelques degrés malgré la pluie et le vent.
Sur le quart Sud-Ouest, une composante Sud-Est entrainerait un effet de foehn notamment sur les Pyrénées Atlantique.
Ce vent de Sud-Est donnerait un temps
tout autre sur le Languedoc Roussillon.
Autrement, avec un coeur dépressionnaire se creusant à 975 hPa sur l'Est de l'Angleterre, les rafales pourraient être tempêtueuses sur les côtes anglaises, localement 80 km/h sur le Nord du Finistère : ce serait une situation tout à fait classique pour cet automne s'il n'y avait pas de conjonction avec les grandes marées (coefficient 109).
En effet, avec un coefficient approchant les 100, la hauteur d'eau étant plus conséquente lors de la pleine mer du soir, il faudrait surveiller la hauteur des vagues, leur période (entre 11 et 12 secondes ce qui n'est pas rien !) ainsi que la surcote (+10 à +20 cm sur le Nord Bretagne, Normandie et Picardie ?).
KATRIN se décalerait
vers l'Ecosse tout en s'affaiblissant : ainsi, le risque de submersion
serait "modéré" sur le Nord Finistère.
Pour autant, lors de la pleine mer du matin, des vagues de 5 mètres avec une période de 13 secondes pourrait toucher le Finistère, à peine 1,5 mètre dans la baie du Mont Saint Michel.
Le spectacle des grandes marées pourrait être plus facilement visible de part un temps plus clément et potentiellement sec surtout pour la pleine mer du soir qui devrait être bien moins dangereuse que celle du matin excepté éventuellement pour la surcote : les modèles de prévisions ne sont pas d'accord entre eux à ce sujet.
A part les côtes de la Manche, le temps devrait être plus humide de par un flux de Sud-Ouest à Sud favorisant l'ondulation d'une perturbation sur le Nord-Ouest de la France.
De plus, qui dit flux de Sud, dirait une forte advection d'air chaud : dans les vallées exposées au Nord comme vers Clermont Ferrand, Grenoble et le Rhin, l'effet relief ferait basculer les températures parfois au dessus des 25°C.
L'été pourrait donc revenir par endroit...
Pour autant, lors de la pleine mer du matin, des vagues de 5 mètres avec une période de 13 secondes pourrait toucher le Finistère, à peine 1,5 mètre dans la baie du Mont Saint Michel.
Le spectacle des grandes marées pourrait être plus facilement visible de part un temps plus clément et potentiellement sec surtout pour la pleine mer du soir qui devrait être bien moins dangereuse que celle du matin excepté éventuellement pour la surcote : les modèles de prévisions ne sont pas d'accord entre eux à ce sujet.
A part les côtes de la Manche, le temps devrait être plus humide de par un flux de Sud-Ouest à Sud favorisant l'ondulation d'une perturbation sur le Nord-Ouest de la France.
De plus, qui dit flux de Sud, dirait une forte advection d'air chaud : dans les vallées exposées au Nord comme vers Clermont Ferrand, Grenoble et le Rhin, l'effet relief ferait basculer les températures parfois au dessus des 25°C.
L'été pourrait donc revenir par endroit...
Vendredi 10 Octobre 2014
Quelques
incertitudes à cette échéance entre les modèles de prévisions européens
(fraicheur) et leurs homologues américains (chaleur).
Dans tous les cas, un conflit de masses d'air aurait lieu sur le pays avec un flux plongeant dans ce qui deviendrait un vaste thalweg (vallée).
La convergence des vents au sol étant prévu sur l'Ouest de la France, le risque orageux y devrait être logiquement le plus important : difficile d'en dire plus pour le moment.
Cependant, il faudrait se méfier des orages automnaux dans le Grand Ouest, surtout sur les Pays de la Loire et la Bretagne où ils sont souvent les pires (en terme d'intensité) à cette période de l'année.
A surveiller donc.
Plus à l'Est, quelques cellules orageuses pourrait se développer dans une masse d'air là aussi bien chaude pour la saison.
Quant au quart Sud-Est, un vent fort marin pourrait provoquer une détente sur les Cévennes : là aussi, les incertitudes sont nombreuses quant au risque orageux.
Au final, seule la Corse, à l'abri du dynamisme, pourrait échapper aux intempéries.
Dans tous les cas, un conflit de masses d'air aurait lieu sur le pays avec un flux plongeant dans ce qui deviendrait un vaste thalweg (vallée).
La convergence des vents au sol étant prévu sur l'Ouest de la France, le risque orageux y devrait être logiquement le plus important : difficile d'en dire plus pour le moment.
Cependant, il faudrait se méfier des orages automnaux dans le Grand Ouest, surtout sur les Pays de la Loire et la Bretagne où ils sont souvent les pires (en terme d'intensité) à cette période de l'année.
A surveiller donc.
Plus à l'Est, quelques cellules orageuses pourrait se développer dans une masse d'air là aussi bien chaude pour la saison.
Quant au quart Sud-Est, un vent fort marin pourrait provoquer une détente sur les Cévennes : là aussi, les incertitudes sont nombreuses quant au risque orageux.
Au final, seule la Corse, à l'abri du dynamisme, pourrait échapper aux intempéries.
Samedi 11 Octobre 2014
Peu
de changements par rapport à la veille (Vendredi 10) : le flux
resterait au Sud en continu alimentant en chaleur et en humidité les
cellules orageuses.
Une "petite" poussée anticyclonique aurait lieu sur l'Alsace, la Lorraine, Franche Comté, Suisse et Nord des Alpes laissant présager un temps plus sec et tout aussi chaud pour la saison.
Même chose sur le versant français des Pyrénées : pour autant, quelques gouttes parviendraient à humidifier les terres du coin.
Autrement, on surveillerait une éventuelle dégradation orageuse sur les Cévennes : entre les sorties "apocalyptiques" du modèle européen CEP et l'échéance lointaine, pour l'instant, nous nous dirigerions vers une dégradation "classique" pour un automne dans le coin.
Une "petite" poussée anticyclonique aurait lieu sur l'Alsace, la Lorraine, Franche Comté, Suisse et Nord des Alpes laissant présager un temps plus sec et tout aussi chaud pour la saison.
Même chose sur le versant français des Pyrénées : pour autant, quelques gouttes parviendraient à humidifier les terres du coin.
Autrement, on surveillerait une éventuelle dégradation orageuse sur les Cévennes : entre les sorties "apocalyptiques" du modèle européen CEP et l'échéance lointaine, pour l'instant, nous nous dirigerions vers une dégradation "classique" pour un automne dans le coin.
Dimanche 12 Octobre 2014
Episode pluvio orageux
intense sur les Cévennes ?
Aussi
étonnant soit-il, les modèles météorologiques européens et américains
sont en accord pour une dégradation orageuse peu habituelle sur le
Sud-Est en particulier sur le Languedoc Roussillon.
Un système dépressionnaire prenant la forme d'un oméga (lettre grecque) se dessinerait sur les Baléares.
Le gradient de pression (différence de pression par rapport à une distance) augmentant sensiblement, l'écoulement de l'air sur les Cévennes en serait accéléré se traduisant par des rafales de vent atteignant voire dépassant potentiellement les 80 km/h.
De plus, avec la chaleur accumulée, l'énergie potentielle disponible (CAPE en anglais) atteindrait les 3 kJ/kg ce qui serait proche des valeurs de la mi Septembre.
Les Cévennes se trouvant en entrée droite du courant jet, les développements orageux y seraient probablement rapides et très intenses : ainsi, l'accumulation d'eau serait entre 50 et 100 mm en moins d'une heure pour donner un ordre de grandeur sur fond d'activité électrique intense (plusieurs coups de foudre par seconde) !
Ailleurs, le risque orageux serait bien plus élevé que la veille (Samedi 11) de par un conflit de masses d'air très important entre l'Ouest (frais) et l'Est (chaud).
Si les côtes de l'Océan Atlantique et celles de la Manche se retrouveraient sous la grêle et le frais, une vaste zone situant au Nord du Massif Central pourrait être le lieu du conflit de masses d'air et donc des orages potentiellement forts (20 mm d'eau en 10 minutes ?) : là aussi difficile d'en dire davantage.
Quoi qu'il en soit, le Grand Ouest notamment subirait une chute des températures.
Un système dépressionnaire prenant la forme d'un oméga (lettre grecque) se dessinerait sur les Baléares.
Le gradient de pression (différence de pression par rapport à une distance) augmentant sensiblement, l'écoulement de l'air sur les Cévennes en serait accéléré se traduisant par des rafales de vent atteignant voire dépassant potentiellement les 80 km/h.
De plus, avec la chaleur accumulée, l'énergie potentielle disponible (CAPE en anglais) atteindrait les 3 kJ/kg ce qui serait proche des valeurs de la mi Septembre.
Les Cévennes se trouvant en entrée droite du courant jet, les développements orageux y seraient probablement rapides et très intenses : ainsi, l'accumulation d'eau serait entre 50 et 100 mm en moins d'une heure pour donner un ordre de grandeur sur fond d'activité électrique intense (plusieurs coups de foudre par seconde) !
Ailleurs, le risque orageux serait bien plus élevé que la veille (Samedi 11) de par un conflit de masses d'air très important entre l'Ouest (frais) et l'Est (chaud).
Si les côtes de l'Océan Atlantique et celles de la Manche se retrouveraient sous la grêle et le frais, une vaste zone situant au Nord du Massif Central pourrait être le lieu du conflit de masses d'air et donc des orages potentiellement forts (20 mm d'eau en 10 minutes ?) : là aussi difficile d'en dire davantage.
Quoi qu'il en soit, le Grand Ouest notamment subirait une chute des températures.
Du Lundi 13 au Vendredi 17 Octobre 2014
L'anticyclone des Açores se déploierait progressivement sur l'Est et le Sud de la France asséchant au fur et à mesure la masse d'air.Ainsi, pour le début des vacances de la Toussaint, le temps prendrait un aspect de fin de printemps au niveau des températures et de l'ensoleillement.
Du Samedi 18 au Mercredi 22 Octobre 2014
Le champ de pression pourrait rester élevé sur l'Est de la France grâce à l'anticyclone Scandinave qui installerait sa dorsale jusque vers la France.Par conséquent, le quart Nord-Est pourrait être sous l'influence d'un flux continental limitant la hausse des températures dans un premier temps.
Un basculement du flux au Sud permettrait aux températures d'y dépasser les 20°C au sein d'un ensoleillement élevé pour la saison.
En allant vers l'Ouest, nous retrouverions la trace d'un système dépressionnaire qui pourrait occasionner des averses sur le littoral : pour autant, les températures gagneraient tout de même en moyenne un ou deux degrés.
