Les hautes pressions finiraient par rendre les armes ; comme souvent, après une longue période de temps calme, la moindre dégradation serait d’une grande ampleur : ce pourrait être le cas par le Sud-Ouest avant une généralisation durant le week-end. La prudence serait de mise sur le pourtour méditerranéen dans une telle configuration.
Évidemment, vu l’échéance trop lointaine pour ce type de prévisions, il faudra attendre quelques jours avant pour une confirmation.
Pâques aux tisons en cette année 2025 ? Les modèles sont pour le moment unanimes à ce sujet.
En l’occurrence, les basses pressions portugaises et espagnoles auraient tendance à gagner notre pays.
En parallèle, les hautes pressions formeraient un blocage sur la Scandinavie et l’Europe centrale.
Du coup, le flux resterait de secteur Sud-Est apportant de l’air chaud et instable en continu ; l’instabilité serait alors récurrente pouvant prendre des intensités peu courantes au moment du week-end Pascal et même après…
Là aussi l’échéance empêche de donner des détails mais les grandes lignes commencent à être présentes.
Un blocage anticyclonique se formerait sur les îles britanniques.
En parallèle, un système dépressionnaire sévirait de la Scandinavie jusqu’au Maghreb en passant par l’Est de la France.
Nous aurions alors un courant de Nord-Est à Nord si intense que l’isotherme -7°C atteindrait les 1450 mètres (850 hPa) et les -35°C à 5550 mètres (500 hPa) : ce seraient des conditions suffisantes pour avoir des précipitations solides en fin d’échéance notamment.
On surveillerait également une offensive orageuse sur le quart Sud-Est de la France.
Évidemment, que ce soit pour la neige ou pour les orages, il faudra attendre des échéances rapprochées pour avoir la confirmation.
Pour autant, les grandes lignes seraient là.
Dans tous les cas, les précipitations pourraient être abondantes surtout au Sud alors que les premiers vacanciers débarqueraient : il y aurait de quoi faire de belles sessions de ski en montagne.
La tendance pourrait être plus dépressionnaire sur l’ensemble du pays en marge d’un système dépressionnaire portuguais, espagnol et maghrébin.
Dans le même temps, l’anticyclone du Royaume Uni ferait de la résistance.
En France, le flux basculerait un peu plus à l’Ouest faisant remonter la limite pluie-neige : avec l’échéance encore plus lointaine, la tendance demanderait davantage une confirmation.
Une très forte agitation serait modélisée ; tout d’abord, le refroidissement resterait intense en altitude : avec la dégradation arrivant par l’Ouest, il ne serait pas impossible qu’il y ait un épisode neigeux dans certains secteurs du Nord de la France.
Par la suite, une ou plusieurs dépressions virulentes favoriserait un fort coup de vent notamment pour le Lundi 17 ou le Mardi 18 Mars 2025.
Les précipitations associées pourraient alors concerner tout le pays avec un risque orageux important sur le pourtour méditerranéen.
La dépression creuse pourrait finir par se combler sur la France ; dans un tel cas, de l’air doux et instable entrerait en conflit avec l’air froid d’altitude : les grains se feraient alors des plus nombreux sur la plupart des régions. Côté mer, ce serait probablement aussi calme qu’en 2019 permettant de visualiser le Mascaret https://www.youtube.com/watch?v=6RGZIF3-MwA
Ensuite, l’anticyclone reviendrait par le Sud-Ouest pour concerner ensuite l’Est de la France ; les perturbations seraient alors rejetées sur les côtes de la Manche.
Problème : cette dégradation interviendrait alors que les coefficients culmineraient à 114 les Dimanche 30 et Lundi 31 Mars 2025.
Alors qu’avec des valeurs théoriques, le risque de submersion marine est déjà important ; en pratique, si une telle situation devait se produire, la submersion marine atteindrait des proportions peu courantes surtout à cette période de l’année.
Si en plus la houle devait se faire présente, l’érosion cotière prendrait davantage d’ampleur.
Côté temps, sans surprises, les précipitations seraient importantes sur l’ensemble du territoire puis uniquement sur l’Ouest et le Nord de la France.
Le champ de pression pourrait remonter par le Sud puis l’Ouest ; il n’empêcherait nullement le ciel de traine de sévir sur la plupart des régions exceptées le pourtour méditerranéen.
Avec un flux plus nordique, la limite pluie-neige aurait tendance à baisser de quoi faire du ski de printemps.
Les premiers départs en vacances de la zone A se feraient probablement sous plusieurs forts coups de vent voire jusqu’à la tempête ; ainsi, sur les massifs, l’enneigement serait très bon à moyenne et haute altitude.
L’autre conséquence serait sur les côtes : le phénomène de surcote serait des plus importants alors que les coefficients de marée atteindraient les 111 le Dimanche 2 Mars 2025.
Le risque de submersion marine serait potentiellement inédit alors que la houle se ferait très présente : la situation ressemblerait à celle de Mars 2020 https://www.youtube.com/watch?v=ho_ZXefhqds
La prudence serait alors de mise.
Côté temps, sans surprises l’Ouest et le Nord seraient sous des précipitations abondantes.
Le Sud globalement non hormis durant le week-end des 1er et 2 Mars où un système dépressionnaire favoriserait des remontées instables : les orages seraient alors violent au niveau des précipitations et des rafales de vent.
Vu l’échéance fort lointaine, cette prévision demandera une confirmation quelques jours avant.
En plaine et en vallée, il faudrait faire attention aux cumuls en eau.
Le champ de pression remonterait un peu par le Sud ce qui devrait réduire le risque d’averses sur le pays.
En parallèle, le flux deviendrait plus nordique ce qui laisserait penser à un nouvel abaissement de la limite pluie-neige sur les reliefs.
Certaines modélisations minoritaires tableraient sur une nouvelle offensive neigeuse en plaine le Mercredi 5 Mars.
Là aussi, l’échéance est trop lointaine pour donner des détails.
Comme souvent après une longue période de temps calme, la moindre dépression est susceptible de générer un (fort) coup de vent.
Ce serait probablement le cas pour les départs en vacances de la zone C où le puissant redoux ferait fondre la neige à basse et moyenne altitude : le risque d’avalanches serait alors au plus haut.
En plaine et en vallée, il faudrait faire attention aux cumuls en eau.
Le champ de pression pourrait remonter sensiblement au moins sur le Sud et l’Est ; sur les îles britanniques, il ne serait pas impossible qu’il y ait une dorsale.
Dans un tel cas, les perturbations, quand elles passeraient, donneraient moins de précipitations.
Côté mer, avec les grandes marées, le seul souci viendrait éventuellement de la houle ; autrement, les bancs de sable se découvriraient plus faciles en marge de décote.
Une offensive orageuse de grande ampleur serait à surveiller sur le quart Sud-Est de la France ; en effet, en relation avec un système de basses pressions, l’instabilité y serait très forte : pour autant, là aussi, l’échéance fort lointaine nous empêche de donner des détails.
Autrement, le reste du pays serait moins impacté par les précipitations ; sur le quart Nord-Est, le flux resterait continental via l’anticyclone Scandinave.
Le champ de pression remonterait sur le Sud et l’Est (à confirmer), diminuerait vers les côtes de la Manche ; le système dépressionnaire prendrait de l’ampleur sur les îles britanniques signifiant le retour à une circulation océanique d’Ouest à Sud-Ouest.
Les hautes pressions pourraient être davantages présentes sur le Sud et l’Est de la France ; dans cette configuration, le flux s’orienterait au secteur Sud-Ouest limitant le risque de pluie au Nord-Ouest.
Côté vagues, il faudrait surveiller la houle longue à très longue surtout le Vendredi en marge des coefficients de marée dépassant les 90.
A priori peu de changements pour le début des vacances d’hiver ; la modélisation maintiendrait un courant d’Ouest-Sud-Ouest : une telle situation favoriserait les stations de moyenne et surtout de haute altitude (à confirmer) en terme d’enneigement.
En plaine, la douceur devrait se maintenir et les précipitations a priori cantonnées uniquement vers les côtes de la Manche : là aussi il faudrait confirmer avec les modèles à court terme.