Le courant océanique d’Ouest persisterait et signerait. Les perturbations se feraient plus nombreuses mais aussi plus prolifiques en terme de précipitations : un bien pour les nappes phréatiques.
Peu de changements hormis une hausse de la pression atmosphérique par le Sud ; Cependant, ça n’empêcherait pas les perturbations d’arroser le Nord et l’Ouest du pays le tout dans un certain redoux.
La modélisation semblerait incertaine pour avoir un véritable courant d’Ouest ; au final, on risque de finir par un dégradé Nord (humide) / Sud (sec) qui n’arrangerait ni les stations de ski ni les vacanciers qui iraient sur la côte. ça permettrait d’avoir une houle longue mais sans forcément une grande hauteur : du grand classique a priori.
La différence serait que les coefficients de marée atteindraient les 111 le Mardi 21 avec un risque de submersion non négligeable.
A priori, peu ou pas de changements ; avec un coefficient culminant à 112 le Mercredi, cette journée serait la plus à craindre.
Dans les modèles, on resterait sur une agitation relative côté houle ; pour autant, il ne serait pas impossible que les hautes pressions reviennent.
Dans tous les cas, le flux resterait Sud-Ouest ou Sud.
Retour d’une composante Ouest ou pas ? Seul GFS mettrait la poursuite d’un flux continental mais lui aussi verrait le retour des précipitations.
Les autres modèles mettraient le retour d’un flux de Sud-Ouest apportant de nombreuses précipitations sur les côtes de la Manche, des averses éparses ailleurs exceptées sur les régions bordant la Mer Méditerranée.
Vers une accentuation du courant d’Ouest ?
Aussi étonnant soit-il les modèles semblent en accord pour mettre davantage de perturbations ; cette situation aurait l’avantage d’agiter l’Océan avant d’entamer les grandes marées ; elle apporterait également un certain enneigement sur les stations de ski à moyenne voire basse altitude.
L’anticyclone BEATE pourrait voir sa patate écrasée et encore la fiabilité en prend un coup.
Pour autant, le redoux est modélisé dans la plupart des cas.
Nous privilégierions une hausse du champ de pression après le passage de la perturbation de Jeudi avant une baisse durable de la pression atmosphérique.
Vers un retour durable des conditions dépressionnaires ?
L’ensemble des modélisations qu’elles soient déterministes ou probabilistes iraient dans ce sens pour entamer le dernier mois de l’hiver météorologique 2023.
Les basses pressions britanniques reprendraient le pouvoir signifiant le retour d’un défilé de perturbations.
Les accumulations d’eau seraient alors importantes.
Les hautes pressions incarnées par BEATE lacheraient un peu de lest entre demain Mercredi et jusqu’à la fin de la semaine.
Ainsi, une perturbation issue de la dépression LIAM arriverait dans un flux de Nord.
La température à l’altitude 850 hPa (environ 1450 mètres) atteindrait les -6°C ; à l’altitude 500 hPa, nous serions à -26°C ; des conditions suffisantes pour avoir de la neige en plaine surtout vers le Massif Central, les Alpes, le Jura et les Vosges.
La modélisation serait en accord avec une délimitation pluie/neige entre les Ardennes, l’Ile de France voire le Limousin ; à l’Ouest de cette ligne, ce serait essentiellement de la pluie avec parfois quelques flocons, à l’Est, uniquement de la neige.
L’anticyclone BEATE pourrait s’installer durablement sur le pays, du moins sur le Sud ; plus au Nord, l’influence dépressionnaire serait à peine moins marqué : seules les précipitations se feraient plus rares mais dans une masse d’air encore douces.
La dernière semaine de Janvier marquée par un blocage anticyclonique ?
Il n’y aurait pas de phénomènes d’inversion mais le flux resterait à l’Ouest ; la plupart du temps, les nuages bas domineraient la matinée avant de se dissiper ; à la place, soit du soleil (Sud), soit des averses (Nord).
Une composante nordique apporterait un refroidissement en altitude ; l’isotherme 0°C situé à 850 hPa (environ 1450 mètres) parviendrait à aller jusque vers le Sud de la France ; au vu des précipitations, l’enneigement pourrait redevenir optimale.
En plaine, en dehors du pourtour méditerranéen au sec, le temps serait pluvieux avec un vent souvent modéré à fort.
Les différentes modélisations porteraient sur le maintien d’un courant de secteur Ouest-Sud-Ouest ; dans une telle configuration, la limite pluie-neige pourrait remonter un peu sur l’ensemble des massifs ; en plaine, peu de gens avec toujours une pression atmosphérique moyenne située sous les 1015 hPa et un défilé de perturbations.
Les accumulations d’eau seraient à surveiller par endroit.
Vers un Noel 2022 perturbé ? les basses pressions auraient la main lourde pour tenter d’empêcher la livraison de cadeaux.
Elles se situeraient sur le proche Atlantique dans un premier temps puis sur le Sud de la France ; le temps serait alors marqué par de fréquentes averses : en marge du retour de l’anticyclone britannique, la composante Nord favoriserait une chute de la limite pluie-neige.
Les hautes pressions pourraient devenir majoritaires à la fois sur le Royaume Uni et sur le proche Atlantique.
L’inconnu serait la descente de gouttes froides ou non durant cette période : ce type de situation pourrait donner de la neige en plaine ; mais vu l’échéance fort lointaine pour ce type de prévisions, il est impossible de confirmer un tel scénario.
Retenez plutot que la modélisation est favorable à une période Noel à Nouvel An 2023 favorable au froid (vif).
La période du Nouvel An devait être plus anticyclonique ; ce serait effectivement le cas sur l’Europe Centrale avec la présence d’une vaste dorsale issue de la dépression KASPAR.
Cependant, sur les îles britanniques, le système dépressionnaire prendrait davantage d’ampleur avec la dépression appelée LIDDY.
La perturbation associée à la dépression LIDDY aurait tendance à onduler sur l’ensemble de la moitié Nord de la France.
Les précipitations associées se feraient en quantité faible la plupart du part ; en revanche, le vent de Sud-Ouest serait encore soutenu apportant un net redoux.
Plus au Sud, vers les hautes pressions incarnées par KASPAR, le temps serait bien plus sec et potentiellement plus frais sur les coups de 23h exceptées sur le Gard et sur l’Hérault concernés par des entrées maritimes.
Les conditions de circulation dans la nuit du réveillon ne devrait pas être trop compliquées a priori sous réserve que vous serez apte à la conduite.
La perturbation pourrait être plus intense ce qui prendrait la forme de cumuls en eau plus importants (localement 10 mm ?) et une zone plus étendue de précipitations.
Ainsi, le Nord et l’Ouest de l’hexagone seraient concernés par les pluies mais dans une masse d’air restant très douce pour la période.
Sur le Sud-Est, à part les entrées maritimes sur le golfe du Lion, le soleil serait présent et les températures douces également.
Nous ne serons pas dans la même situation que 2018 où la tempête CARMEN avait sévi durant la matinée du nouvel An ; nos vidéos à l’époque sur :