La modélisation européenne tendrait vers une très forte agitation pour ces grandes marées d’équinoxe ; il est même modélisé un fort coup de vent pour les journées de Vendredi et Samedi.
Or, durant ces journées, les coefficients de marée atteindraient les 110 et 112.
D’où une conjonction possible de la surcote, de la houle très longue engendrant un risque de submersion marine peu courant.
Le courant dépressionnaire semblerait se confirmer avec de fréquentes perturbations ; les accumulations en eau seraient significatives au Nord de la Loire permettant de réduire l’ampleur de la sécheresse.
Au Sud, les précipitations seraient également présentes ; pour autant, rapidement, le vent d’Ouest assécherait la masse d’air.
Une poussée anticyclonique se ferait par le Sud ; la première conséquence serait un rejet des perturbations au Nord de la France.
Avec la récurrence de gouttes froides sur l’Espagne et sur le Portugal, le risque orageux aurait tendance à se généraliser.
Cependant, les hautes pressions britanniques puis Scandinaves tendraient à réduire l’activité électrique au quart Sud-Est de la France ; la masse d’air resterait estivale.
La pression atmosphérique redeviendrait élevée sur le Nord de la France.
En parallèle, les gouttes froides se feraient nombreuses sur le pourtour méditerranéen.
D’où des dégradations assez fréquentes et potentiellement intenses sur le Languedoc, le Roussillon, la PACA et la Corse.
Le courant océanique pourrait perdurer et peut-être s’intensifier durant ce week-end.
Ce ne serait pas sans problème sur les côtes de la Manche où les coefficients de marées atteindraient les 112 le Vendredi 1er et le Samedi 2 Septembre 2023 ; par conséquent, le risque de submersion marine serait des plus hauts.
Côté temps, sans surprises, les précipitations seraient fortement présentes ; on surveillerait un abaissement de la pression atmosphérique sur le pourtour méditerranéen : elle générerait une éventuelle offensive orageuse intense en marge d’une mer surchauffée.
Le champ de pression pourrait remonter par le Sud réduisant le risque de précipitations sur les régions bordant la Mer Méditerranée.
En revanche, ailleurs, les averses continueraient de défiler bien qu’en atténuation a priori dans une masse d’air redevenant plus estivale.
L’anticyclone OLENKA devait à la base faire ses valises sur l’Europe centrale.
Il louperait finalement la rentrée des classes ; pire, il déploierait une dorsale s’étendant sur la France.
En parallèle, une dépression, en partie issue de l’ex ouragan #FRANKLIN, devait prendre le relai sur la France.
Finalement, la dépression resterait sur l’Ouest de l’hexagone, OLENKA sur l’Europe centrale.
D’où un flux de Sud provoquant de nouveau un four.
En l’occurrence lors de la rentrée scolaire, la modélisation tendrait à mettre un maximum de 39°C localement sur la Charente voire sur les Deux Sèvres et une partie du Limousin.
Très souvent, c’est le Sud-Ouest de la France qui subit les plus forts pics de chaleur et dans la durée.
La récurrence des gouttes froides espagnoles pourrait expliquer les pompes à chaleur vers le Pays Basque, les Landes, la Gironde notamment.
Jusqu’à Jeudi, les fortes chaleurs seraient quasi généralisées dans ce flux de Sud ; et pourtant, elles ne devraient pas s’intensifier ce qui est logique vu que les journées raccourcissent. Une même configuration fin Juillet aurait été problématique.
Par la suite, et même dès Jeudi, les divergences restent nombreuses sur les températures. Ci dessous, les météogrammes multi modèles des villes comme Paris, Marseille, Nantes, Bordeaux (4 coins de la France).
Et aucun scénario de fortes précipitations, du moins, ils sont sans cesse reportés.
La période des très grandes marées d’équinoxe seraient rythmées par une dépression : la dépression GUNTER.
En effet, elle devrait arriver de façon atténuée dès Mercredi après-midi sur l’Irlande donnant un temps assez instable sur la France. Pour autant, une mer du vent assez présente est envisagée le Mercredi.
Pour Jeudi, la surcote serait d’actualité avec GUNTER centrée sur la Manche.
Ce serait probablement la journée la plus agitée en terme de mer du vent sur les côtes de la Manche mais également côté temps.
Pour Vendredi, en mer, un retour au calme serait possible de part une dorsale remontant jusque vers l’Ouest de l’Irlande voire sur l’Islande.
Elle « casserait » la houle.
Du coup, on se retrouverait avec très peu de vagues mais probablement encore une surcote sur des hauteurs d’eau les plus élevées : des secteurs peu habitués à être inondées le seraient.
La journée du Samedi 2 Septembre 2023 serait probablement la plus calme au niveau des grandes marées.
Elle ferait office de transition entre le décalage de la dépression GUNTER sur le Golfe de Gascogne et l’anticyclone se renforçant jusqu’au Bénélux.
D’où très peu de vagues mais un temps instable.
Dimanche 3 Septembre 2023, les hauteurs diminueraient mais un train de houle débarquerait ; en effet, une vaste dépression (ex ouragan Franklin ?) générerait un fort train de houle vers l’Islande puis l’Irlande.
Il pourrait arriver lors de la pleine mer du soir sur l’Ouest des côtes de la Manche ainsi que sur l’Océan Atlantique.
Si vigilance vagues submersion, ce serait à ce moment là.
Lundi 4 Septembre 2023 serait marquée par un train de houle de plus en plus fort.
Certes, les hauteurs d’eau théoriques auront chuter mais le risque de vagues submersion serait d’actualité.
Côté temps, ce serait encore l’humidité en ce jour de rentrée.
Quelques gouttes froides viendraient s’isoler sur le pays et dans un flux rendu nordique.
En effet, l’anticyclone tenterait une poussée par l’Ouest ce qui aurait pour conséquence d’alimenter en air froid les gouttes…froides.
Par conséquent, les précipitations pourraient se faire importantes de part la récurrence d’orages stationnaires et un sérieux risque de grêle : évidemment, vu l’échéance, il faudra une confirmation la veille voire quelques heures avant.
Dans tous les cas, la masse d’air serait logiquement rafraichie.
Avec l’effondrement des hautes pressions sur les îles britanniques et peut-être aussi sur l’Ouest de la France, le flux redeviendrait océanique.
Le timing serait parfait pour les grandes marées avec une houle revenant sur des coefficients atteignant les 112 Vendredi et Samedi ; d’où un risque de submersion marine marqué en cette veille de rentrée scolaire.
Côté temps, sans surprise, ce serait un défilé de perturbation plus ou moins active dans une masse d’air probablement de saison.
Il n’y aurait toujours pas de véritables accalmies sur le plan du défilé de précipitations ; peu courant que les orages soient aussi forts et fréquents sur l’Est du pays ; d’autres salves orageuses y sont possibles.
Une amélioration serait probable une nouvelle fois par le Sud via la remontée de la pression atmosphérique.
La chaleur forte en profiterait pour regagner du terrain avant d’entamer le pont du 15 Aout.