La période anticyclonique avec temps calme prendrait fin aussitôt Noel passé.
En l’occurrence, la pression atmosphérique moyenne chuterait rapidement par l’Ouest.
Comme souvent après une période calme, la moindre dépression pourrait être une tempête : la modélisation semblerait en accord avec ce sujet avec de nombreux signaux en ce sens.
Évidemment, l’échéance fait que la tendance demandera une confirmation.
Quoi qu’il en soit, l’agitation serait de mise pour le réveillon du Nouvel An.
L’année 2025 débuterait en fanfare niveau tempête et ce dès les premières heures du jour de l’an.
Les précipitations seraient également abondantes avant le retour partiel de hautes pressions par l’Ouest.
Le flux rebasculerait au nordique aboutissant à une limite pluie-neige plus basse sur l’Est de l’hexagone.
Ensuite, la modélisation Copernicus favoriserait toujours un maintien dépressionnaire sur le pays.
Dans ce cas, les potentielles perturbations continueraient de défileraient dans un flux de Nord-Ouest apportant potentiellement de la neige en plaine sur les régions de l’Est, des précipitations également solides ailleurs.
La configuration pourrait être dangereuse sur les côtes de la Manche notamment ; en effet, de potentielles « bombes » dépressionnaires circuleraient sur le Royaume Uni.
L’une d’entre elles surgirait probablement le Dimanche sur des marées de coefficient 104 : autant dire que le timing ferait que la conjonction surcote, houle, grandes marées serait d’actualité !.
Côté temps, les précipitations seraient une nouvelle fois intenses pour remplir les nappes phréatiques.
Une poussée anticyclonique serait faisable par le Sud et l’Est ; pour autant, la dégradation resterait de mise surtout les premières 48 heures de ce mois.
L’anticyclone BEATE pourrait voir sa patate écrasée et encore la fiabilité en prend un coup.
Pour autant, le redoux est modélisé dans la plupart des cas.
Nous privilégierions une hausse du champ de pression après le passage de la perturbation de Jeudi avant une baisse durable de la pression atmosphérique.
Vers un retour durable des conditions dépressionnaires ?
L’ensemble des modélisations qu’elles soient déterministes ou probabilistes iraient dans ce sens pour entamer le dernier mois de l’hiver météorologique 2023.
Les basses pressions britanniques reprendraient le pouvoir signifiant le retour d’un défilé de perturbations.
Les accumulations d’eau seraient alors importantes.
Le courant dépressionnaire serait toujours autant actif avec son lots de précipitations ; les nappes phréatiques en profiteraient pour se remplir davantage.
Dans un tel flux océanique, les températures garderaient une certaine douceur.
Vers une amorce de changement ? Le champ de pression remonterait par les îles britanniques puis sur l’Espagne, le Portugal, la Scandinavie.
La circulation océanique serait alors coupée net ; le flux deviendrait continental : la conjonction éclaircies nocturnes et vent moyen très faible (5 km/h) aboutirait à une chute des températures minimales.
Les maximales auraient du mal à atteindre au Nord les 8 voire 10°C de part le vent de Nord-Est vivifiant, au Sud les 15°C.
Une entrée dans l’hiver météo avec quelques jours d’avance ?
Le timing serait parfait pour une nouvelle poussée chaude en cette fin de week-end de l’Ascension en marge d’une nouvelle remontée de gouttes froides espagnoles.
Cette poussée chaude prendrait la forme d’un flux de Sud devenant dépressionnaire.
Ainsi, en fin de week-end et la semaine suivante, les orages seraient de nouveau d’actualité sur l’Ouest.
L’épisode orageux serait suivi d’une période de rafraichissement en ce début d’été météorologique et durant le week-end de la Pentecôte.
Le courant d’Ouest prédominerait paradoxalement pour la énième fois en 15 jours ; si une telle configuration arrivait, ce serait à se demander pourquoi il n’était que peu présent l’hiver dernier.
Le mois de Mars est plutot généré en grandes marées puisque ce sera la seconde fois en 15 jours que les coefficients atteindraient les 100.
En l’occurrence, la houle serait relativement présente de part la présence d’un système dépressionnaire assez lointain (Islande) et une goutte froide au large de la Bretagne.
Côté temps, l’air chaud et instable serait au programme prenant la forme de nombreux grains sur le Sud et l’Ouest.
A priori, l’anticyclone Scandinave déploierait sa dorsale sur l’ensemble des îles britanniques faisant basculer le flux au Nord-Est sur la France.
La masse d’air se rafraichirait voire se refroidirait avec un peu moins de précipitations excepté sur le Sud de l’hexagone.
Le courant océanique d’Ouest devrait se poursuivre maintenant la dissymétrie entre le Nord (humide) et le Sud (sec) ; dans tous les cas, la douceur devrait se poursuivre pour le début des vacances de la zone C.
Le champ de pression remonterait de nouveau sur le pays aboutissant à de moins en moins d’averses sur le pays dans une certaine douceur.
Une offensive orageuse ne serait pas à exclure encore une fois un week-end, le dernier pour la plupart des gens qui auront eu la possibilité de prendre des congés et surtout d’en profiter.
Évidemment, vu l’échéance, cette tendance demanderait confirmation.
Globalement, les hautes pressions résisteraient encore pas mal de temps sur les îles britanniques occasionnant un flux d’Est dominant.
Le système dépressionnaire reviendrait sur l’Islande et sur le Royaume Uni ; dans une telle situation, les premiers jours précédents la rentrée seraient humides sur un grand quart Nord-Ouest avant une généralisation ensuite ?