Le champ de pression devrait de nouveau s’abaisser encore plus par l’Ouest ; le flux de Sud-Ouest deviendrait alors plus dynamique faisant que les températures seraient souvent estivales.
Par la suite, les perturbations ramèneraient précipitations et rafraichissement sur tout le pays sauf sur le pourtour méditerranéen.
La dégradation pourrait être assez généralisée en marge d’un courant d’Ouest plus intense ; le rafraichissement serait d’actualité au moins sur les côtes de la Manche.
Par la suite, le flux serait davantage orienté Sud-Ouest-Sud favorisant une advection d’air chaud ; les averses persisteraient mais se feraient plus rares et le ressenti plus estival partout comme en 2022 https://www.youtube.com/watch?v=sNhTye_c4dg
Les hautes pressions s’imposeraient plus franchement au Sud et à l’Est ; pour autant, les gouttes froides resteraient en embuscade pour engendrer une évolution diurne sur les reliefs.
Par conséquent, en dehors des côtes de la Manche et des reliefs, le temps serait potentiellement bien plus estival.
Les Aoutiens auront-ils un temps meilleur que les Juilletistes ?
La poussée anticyclonique concernerait surtout le Nord-Est de la France à l’écart du courant océanique ; par conséquent, l’influence continentale y serait plus importante mais sans que ça impacte véritablement les températures.
En fin de période, une goutte froide espagnole tendrait à instabiliser la masse d’air et à générer des averses au Sud.
A priori, la récurrence de la goutte froide sur le Sud-Ouest pourrait perdurer le temps de débuter le mois de Février.
Par la suite, deux options envisagées : celle d’un retour à un courant océanique « atténué », celle d’une généralisation des hautes pressions.
La première serait privilégiée dans le sens où les hautes pressions sont souvent rejetées sur l’Europe centrale ; de plus, les scénarios orientés vers le froid sec restent minoritaires dans la modélisation.
L’anticyclone OLENKA devait à la base faire ses valises sur l’Europe centrale.
Il louperait finalement la rentrée des classes ; pire, il déploierait une dorsale s’étendant sur la France.
En parallèle, une dépression, en partie issue de l’ex ouragan #FRANKLIN, devait prendre le relai sur la France.
Finalement, la dépression resterait sur l’Ouest de l’hexagone, OLENKA sur l’Europe centrale.
D’où un flux de Sud provoquant de nouveau un four.
En l’occurrence lors de la rentrée scolaire, la modélisation tendrait à mettre un maximum de 39°C localement sur la Charente voire sur les Deux Sèvres et une partie du Limousin.
Très souvent, c’est le Sud-Ouest de la France qui subit les plus forts pics de chaleur et dans la durée.
La récurrence des gouttes froides espagnoles pourrait expliquer les pompes à chaleur vers le Pays Basque, les Landes, la Gironde notamment.
Jusqu’à Jeudi, les fortes chaleurs seraient quasi généralisées dans ce flux de Sud ; et pourtant, elles ne devraient pas s’intensifier ce qui est logique vu que les journées raccourcissent. Une même configuration fin Juillet aurait été problématique.
Par la suite, et même dès Jeudi, les divergences restent nombreuses sur les températures. Ci dessous, les météogrammes multi modèles des villes comme Paris, Marseille, Nantes, Bordeaux (4 coins de la France).
Et aucun scénario de fortes précipitations, du moins, ils sont sans cesse reportés.
La période des très grandes marées d’équinoxe seraient rythmées par une dépression : la dépression GUNTER.
En effet, elle devrait arriver de façon atténuée dès Mercredi après-midi sur l’Irlande donnant un temps assez instable sur la France. Pour autant, une mer du vent assez présente est envisagée le Mercredi.
Pour Jeudi, la surcote serait d’actualité avec GUNTER centrée sur la Manche.
Ce serait probablement la journée la plus agitée en terme de mer du vent sur les côtes de la Manche mais également côté temps.
Pour Vendredi, en mer, un retour au calme serait possible de part une dorsale remontant jusque vers l’Ouest de l’Irlande voire sur l’Islande.
Elle « casserait » la houle.
Du coup, on se retrouverait avec très peu de vagues mais probablement encore une surcote sur des hauteurs d’eau les plus élevées : des secteurs peu habitués à être inondées le seraient.
La journée du Samedi 2 Septembre 2023 serait probablement la plus calme au niveau des grandes marées.
Elle ferait office de transition entre le décalage de la dépression GUNTER sur le Golfe de Gascogne et l’anticyclone se renforçant jusqu’au Bénélux.
D’où très peu de vagues mais un temps instable.
Dimanche 3 Septembre 2023, les hauteurs diminueraient mais un train de houle débarquerait ; en effet, une vaste dépression (ex ouragan Franklin ?) générerait un fort train de houle vers l’Islande puis l’Irlande.
Il pourrait arriver lors de la pleine mer du soir sur l’Ouest des côtes de la Manche ainsi que sur l’Océan Atlantique.
Si vigilance vagues submersion, ce serait à ce moment là.
Lundi 4 Septembre 2023 serait marquée par un train de houle de plus en plus fort.
Certes, les hauteurs d’eau théoriques auront chuter mais le risque de vagues submersion serait d’actualité.
Côté temps, ce serait encore l’humidité en ce jour de rentrée.
Il n’y aurait toujours pas de véritables accalmies sur le plan du défilé de précipitations ; peu courant que les orages soient aussi forts et fréquents sur l’Est du pays ; d’autres salves orageuses y sont possibles.
Une amélioration serait probable une nouvelle fois par le Sud via la remontée de la pression atmosphérique.
La chaleur forte en profiterait pour regagner du terrain avant d’entamer le pont du 15 Aout.
Le champ de pression remonterait un peu par le Sud et l’Est mais a priori insuffisant pour empêcher de nouvelles perturbations de circuler.
D’autres modélisations (minoritaires) feraient revenir une véritable dorsale sur la France avec un asséchement de la masse d’air et un refroidissement.
Dans tous les cas, les températures pourraient rester de saison voire encore douces ; pas non plus de tempête à l’horizon contrairement à il y a 6 ans avec Nanette https://www.youtube.com/watch?v=wGIX93xAQZo
Le champ de pression continuerait sa remonter sur la Scandinavie, l’Europe Centrale et peut-être sur le Royaume Uni.
Un potentiel blocage anticyclonique serait d’actualité : il rejetterait les perturbations au large tout laissant la houle concerner les côtes.
La masse d’air se refroidirait progressivement avec un timing quasi parfait pour débuter l’hiver météo (1er Décembre).
Le courant océanique d’Ouest pourrait rester intense jusqu’en début de week-end avec une bascule du vent en fin d’échéance ; cette bascule pourrait réduire le risque de fortes précipitations (à confirmer).
Au final, seul le pourtour méditerranéen pourrait rester à l’écart des intempéries.
Le vent serait de secteur Ouest mais sur fond de pression atmosphérique orientée à la hausse ; à la base, l’anticyclone devait revenir par l’Ouest mais il semblerait que ce soit encore décalé dans le temps (là aussi c’est à confirmer).
Quoi qu’il en soit, les précipitations se feraient plus rares et la masse d’air assez stable.
Une dégradation orageuse majeure serait entrevue une semaine à l’avance soit une échéance lointaine pour ce type de prévisions ; il resterait à savoir si quelques jours voire plusieurs heures avant une telle prévision se maintiendrait : quoi qu’il en soit, le coup de chaud entrevue ne serait pas durable de part la présence nombreuse des gouttes froides.
Alors que les retours des vacances d’été se feraient plus nombreux que jamais, Dame Nature se recouvrirait d’un temps pouvant basculer dans l’automne tout comme ayant la possibilité de rester dans l’été : les modèles ne sont pas calés sur ce point.
Nous pensons que nous pourrions avoir un peu des deux : passage de quelques perturbations surtout au Nord de la Loire, temps plus estival au Sud.
Les plus grandes hauteurs d’eau seraient relevées les 4 et 5 Mars avec une houle particulièrement présente ; pour autant, le risque de surcote serait a priori écarté (à confirmer) au vu du retour d’une dorsale par le Sud (et l’Ouest ?).
Côté temps, avec un flux devenant continental, l’ensoleillement en prendrait un coup et les rares précipitations cantonnées au Sud de la France (pour une fois).
Vers un blocage anticyclonique « partiel » ? Les hautes pressions pourraient dominer les îles britanniques engendrant un flux dominant d’Est à Nord-Est.
Pour autant, en cours de période, des gouttes froides voire un véritable système dépressionnaire prendrait forme sur le Portugal et sur l’Espagne : le flux basculerait au secteur Sudavec des précipitations pouvant revenir sous forme d’averses et surtout sur fond de radoucissement.