La configuration pourrait être dangereuse sur les côtes de la Manche notamment ; en effet, de potentielles « bombes » dépressionnaires circuleraient sur le Royaume Uni.
L’une d’entre elles surgirait probablement le Dimanche sur des marées de coefficient 104 : autant dire que le timing ferait que la conjonction surcote, houle, grandes marées serait d’actualité !.
Côté temps, les précipitations seraient une nouvelle fois intenses pour remplir les nappes phréatiques.
Une poussée anticyclonique serait faisable par le Sud et l’Est ; pour autant, la dégradation resterait de mise surtout les premières 48 heures de ce mois.
La pression atmosphérique moyenne redescendrait sur l’Ouest et le Sud de la France en marge de gouttes froides ; ces dernières pourraient évoluer en dépression.
Nous aurions alors un flux apportant une forte d’advection d’air chaud et instable.
Dans un premier temps, la dégradation orageuse se ferait par l’Ouest puis sur le reste du pays.
Évidemment, vu l’échéance, il faudra attendre quelques jours voire la veille pour une confirmation.
Les gouttes froides occuperaient encore plus le terrain mais sur un fond d’air plus frais.
En effet, le flux serait plus océanique et donc laissant penser à une baisse des températures.
Dans une telle configuration, les dégradations orageuses seraient espacées et le plus souvent en fin d’après-midi après le maximum de la convection thermique.
L’anticyclone BEATE pourrait voir sa patate écrasée et encore la fiabilité en prend un coup.
Pour autant, le redoux est modélisé dans la plupart des cas.
Nous privilégierions une hausse du champ de pression après le passage de la perturbation de Jeudi avant une baisse durable de la pression atmosphérique.
Vers un retour durable des conditions dépressionnaires ?
L’ensemble des modélisations qu’elles soient déterministes ou probabilistes iraient dans ce sens pour entamer le dernier mois de l’hiver météorologique 2023.
Les basses pressions britanniques reprendraient le pouvoir signifiant le retour d’un défilé de perturbations.
Les accumulations d’eau seraient alors importantes.
Les hautes pressions pourraient revenir temporairement sur le Royaume Uni faisant basculer le flux à l’Est.
Cependant, une énième goutte froide espagnole remonterait pour provoquer a priori de l’instabilité plus forte ; elle pourrait se généraliser à tout le pays durant ce week-end : évidemment, cette tendance est rendue fragile de part l’échéance et surtout des précédents qui se sont révélés pour la plupart des flops.
La plupart des scénarios tendrait à décaler les hautes pressions sur le Sud et l’Est de la France ; ce serait alors reparti pour un flux d’Ouest-Sud-Ouest anticyclonique avec une chaleur épargnant grosso modo un grand quart Nord-Ouest.
Avec des coefficients de marée dépassant les 95, ce qui resterait de la houle entrerait atteindrait les côtes ; de là à parler de risques de submersion marine, la période de retour est de 15 ans ; la dernière fois que des vagues dignes de celles d’un mois de Février s’étaient produites au mois d’Aout, c’était en 2016 ; vidéo sur https://www.youtube.com/watch?v=1LcUYIVH890
Autrement, le reste du pays (Est et Sud) se retrouverait sous le soleil et une masse d’air redevenant plus chaude.
Le timing serait parfait pour une nouvelle poussée chaude en cette fin de week-end de l’Ascension en marge d’une nouvelle remontée de gouttes froides espagnoles.
Cette poussée chaude prendrait la forme d’un flux de Sud devenant dépressionnaire.
Ainsi, en fin de week-end et la semaine suivante, les orages seraient de nouveau d’actualité sur l’Ouest.
L’épisode orageux serait suivi d’une période de rafraichissement en ce début d’été météorologique et durant le week-end de la Pentecôte.
Le courant d’Ouest prédominerait paradoxalement pour la énième fois en 15 jours ; si une telle configuration arrivait, ce serait à se demander pourquoi il n’était que peu présent l’hiver dernier.
Avec la bascule du flux à l’Ouest, les précipitations se feraient intenses : avec l’air froid encore présent au sol, un vaste épisode neigeux serait possible sur un grand quart Nord-Est de la France.
Par la suite, avec le redoux, la limite pluie-neige remonterait rapidement sur l’ensemble des massifs.
En plaine, la pluie serait d’actualité sauf sur les régions bordant la Mer Méditerranée protégées par le vent d’Ouest.
Peu de changements avec toujours cette poursuite du courant océanique d’Ouest ; avec les coefficients de marée dépassant les 100, la prudence pourrait être éventuelle de mise le week-end des 4 et 5.
Côté temps, pas de surprises normalement : averses, averses et averses sauf sur le quart Sud-Est.
Le courant dépressionnaire devrait de nouveau s’accentuer alors que les coefficients de marée atteindraient les 108 ; la houle aurait fait son retour ; conjugée à une potentielle surcote, le risque de submersion marine serait d’actualité.
Côté temps, sans surprise, le gris prédominerait avec de nombreuses averses exceptées sur le pourtour méditerranéen protégé par le vent d’Ouest.
Pour ce viaduc du 11 Novembre, peu voire pas du tout d’amélioration en perspective ; il y aurait toujours ce courant d’Ouest arrosant copieusement le pays !
La seule bonne nouvelle serait une masse d’air légèrement adoucie.
La journée de Mercredi 6 Octobre 2021 voyait les hautes pressions revenir déjà par l’Ouest.
Malgré une surcote de quelques centimètres, les vagues étaient moins presentes à la pleine mer du matin par coefficient 97 théorique. Cependant le ciel avait des couleurs idylliques
Le lendemain, Jeudi 7 Octobre 2021, la pleine mer du matin avec les hautes pressions affichait logiquement une décote de 7 cm soit une hauteur relevée de 12,60 mètres.
Quant à la pleine mer de Jeudi soir, la houle était à peine plus présente sur un coefficient de 101 et une décote de 5 cm (12,98 mètres relevés par le SHOM).
Pour autant, elle avait une période dépassant les 15 secondes ce qui a permis quelques rentrées d’eau dans la cale : notre vidéo via https://www.youtube.com/watch?v=VdenaZxPrUY
vendredi 8 octobre était marqué à la fois par un lever de soleil somptueux mais aussi par l’arrivée de la houle cyclonique issue de l’ouragan SAM.
l’après midi a été marquée par une basse mer décorée de 20 cm portant le niveau d’eau à 0,75 mètres. La marée montante fut belle avec comme point d’orgue la submersion du fort national au soleil couchant https://youtu.be/2pzvamLs4BM
Une offensive orageuse ne serait pas à exclure encore une fois un week-end, le dernier pour la plupart des gens qui auront eu la possibilité de prendre des congés et surtout d’en profiter.
Évidemment, vu l’échéance, cette tendance demanderait confirmation.
Globalement, les hautes pressions résisteraient encore pas mal de temps sur les îles britanniques occasionnant un flux d’Est dominant.
Le système dépressionnaire reviendrait sur l’Islande et sur le Royaume Uni ; dans une telle situation, les premiers jours précédents la rentrée seraient humides sur un grand quart Nord-Ouest avant une généralisation ensuite ?
La position de l’anticyclone serait prévue sur les îles britanniques.
En parallèle, une dépression pourrait se former sur la Scandinavie.
La conséquence serait un flux de Nord-Est pouvant refaire basculer les températures dans le bleu.
De là à parler d’un retour (partiel) de l’hiver, il n’y aurait qu’un pas surtout vers l’Alsace, les Ardennes, le Jura notamment ; l’abaissement de la limite pluie-neige y serait particulièrement bas.
Globalement, le soleil, après la dissipation des nuages bas, serait présent.
Alors que tout le monde serait rentré de vacances, la modélisation irait vers un nouveau radoucissement ; ce redoux se ferait vraisemblablement sous la forme d’un flux océanique comme il y a un an jour pour jour https://www.youtube.com/watch?v=rUBTz8Zhnnw
Les perturbations pourraient revenir mais la tendance demande confirmation.
Ce qui semblerait plus fiable serait la persistance du temps sec sur le pourtour méditerranéen.