Une nouvelle dépression circulerait sur la France ; elle pourrait alors de nouveau engendrer un fort écoulement en air froid d’altitude sur la moitié Nord au moins.
Dans un tel cas, une offensive neigeuse ne serait pas impossible.
En cours de période, le flux basculerait à l’Ouest : l’air doux reviendrait aussi bien en basses couches qu’en altitude.
Ce pourrait être également une période avec des coups de vent et surtout une forte pluviométrie.
Une dépression remonterait par le Sud, le redoux et les fortes précipitations avec ; la limite en pluie-neige en profiterait pour remonter également en altitude.
Pour autant, les hautes pressions reviendraient rapidement, le froid avec.
D’où un enneigement se faisant de nouveau à des altitudes de plus en plus basses ; le risque de neige en plaine serait probablement d’actualité en fin d’échéance sur l’Alsace au moins.
Un blocage anticyclonique serait probable pour terminer cette première décade de l’hiver météo.
Dans ce type de configuration, le froid pourrait être vif par endroit sur le Nord de la France.
Avec les basses pressions présentes sur la Mer Méditerranée, des retours d’Est se feraient sous forme de neige principalement.
Quant au Sud, l’instabilité sévirait particulièrement avec un vent modéré à fort.
La prévision météorologique est rendue compliquée à échéance courte (48 heures) par la récurrence des gouttes froides ; ces dernières occuperaient une nouvelle fois le Golfe de Gascogne, l’Espagne, le Portugal. En été, cette situation a donné lieu à des « plumes » de chaleur suivies parfois d’orage souvent confirmées 72 heures avant. Courant Décembre et plus globalement durant l’hiver, cette situation peut donner lieu à un froid vif et parfois humide.
Ce qui compte essentiellement sont les températures en altitude : bien souvent, il faut -5°C à l’altitude 850 hPa (environ 1450 mètres) et -25°C à l’altitude 500 hPa (environ 5550 mètres) pour avoir de la neige, même si au sol il y a 5 voire parfois 10°C !
Concernant les prochains jours, la prévision de neige en plaine va clairement dépendre de l’intensité et du positionnement non pas d’une mais d’au moins deux dépressions.
La première dépression, appelée COLLEEN, circulerait sur le Golfe de Gascogne ; le conflit de masses d’air entre l’air océanique et le flux continental devrait se situer au niveau de Bordeaux, Toulouse : à l’Est et au Nord de cette zone, le risque de neige sur les collines voire en plaine serait particulièrement important entre Lundi 12 Décembre 2022 après-midi et Mardi 13 Décembre 2022 matin. Au Nord de la France, le risque de neige est plus ou moins modélisé sous formes d’averses dites pré frontales (à l’avant de la perturbation).
En parallèle, une autre dépression, intitulée DORA, plus virulente, pourrait remonter jusqu’au large du Finistère. Mardi 13 Décembre 2022 au petit matin, elle advecterait un air doux sur le Sud notamment sur l’Aquitaine ; cependant, elle renforcerait le flux continental. D’où un conflit de masses d’air qui pourrait se produire soit sur le Sud Bretagne soit sur la Vendée, le Poitou, le Nord du Massif Central et le Nord des Alpes : d’ailleurs, sur ces derniers secteurs, il faudrait surveiller le risque d’avalanches.
Avec -5°C à 850 hPa et -25°C à 500 hPa, -3°C au sol, le risque de neige dite de redoux (ou neige collante) serait important sur la Bretagne, le Maine et Loire, le Centre, et plus globalement sur une vaste zone allant de la Normandie à l’Alsace en passant par l’Ile de France (fiabilité 2,75/5).
Lors de ce type d’épisode, ce ne sont pas quelques centimètres qui pourraient tomber mais parfois 10 cm avant que le redoux ne fasse tout fondre !
Par la suite, Mercredi 14 le conflit de masses d’air serait reporté au niveau de la Seine : ainsi, le risque neigeux concernerait le Nord et l’Est de la Seine, à savoir la Picardie, le Nord, le Pas de Calais, les Ardennes voire les Vosges.
Cependant, la fiabilité tombe 2,5/5 (50%).
Sur les massifs, le risque d’avalanches serait au maximum avec le redoux fragilisant le manteau neigeux.
Jeudi 15, Vendredi 16 et Samedi 17, le refroidissement serait possible en altitude laissant penser au retour de la neige sur l’ensemble des massifs. On surveillerait le refroidissement vers les côtes de la Manche et le Nord-Ouest de la France : de là à envisager un nouveau risque de neige, la fiabilité est beaucoup trop lointaine pour en donner les détails.
Le début des vacances de Noel voire de l’ensemble des congés de cette fin d’année se ferait dans le calme avec un blocage anticyclonique ; tout d’abord, l’anticyclone se situerait sur l’Est et le Sud puis remonterait par la Mer du Nord.
Le flux deviendrait alors plus continental : l’Est du pays se retrouverait alors sous les nuages et un peu plus froid, le reste du pays verrait davantage de soleil.
En revanche, sur les massifs, avec le phénomène d’inversion, le soleil brillerait contrairement à la vallée sous la « purée de pois » : le temps serait a priori idéal pour les stations de ski.
Le père Noel risque fort d’être givré cette année ! En effet, avec le décalage de l’anticyclone vers le Royaume Uni et vers la Scandinavie, le flux d’Est prendrait davantage d’ampleur ; ce ne serait a priori pas le fameux « Moscou-Paris » mais attendons de voir les prochaines réactualisations.
Le courant océanique devrait avoir de plus en plus de plomb dans l’aile ; les perturbations seraient alors un peu plus rejetées vers le Nord en marge du retour des hautes pressions par le Sud.
Pour débuter les vacances de Noel, l’anticyclone pourrait de nouveau être dominant ; les nuages bas feraient alors leur grand retour surtout sur l’Est vers les Vosges, le Jura et le Nord des Alpes.
Dans cette configuration, les températures baisseraient également.
Avec la bascule du flux à l’Ouest, les précipitations se feraient intenses : avec l’air froid encore présent au sol, un vaste épisode neigeux serait possible sur un grand quart Nord-Est de la France.
Par la suite, avec le redoux, la limite pluie-neige remonterait rapidement sur l’ensemble des massifs.
En plaine, la pluie serait d’actualité sauf sur les régions bordant la Mer Méditerranée protégées par le vent d’Ouest.
Peu de changements avec toujours cette poursuite du courant océanique d’Ouest ; avec les coefficients de marée dépassant les 100, la prudence pourrait être éventuelle de mise le week-end des 4 et 5.
Côté temps, pas de surprises normalement : averses, averses et averses sauf sur le quart Sud-Est.
La prévision météorologique était confiante il y a quelques jours : nous nous dirigeons bien vers une première offensive hivernale de la saison 2020-2021.
Cette offensive arriverait pile au moment du début de l’hiver météorologique !
En effet, il y aurait un décalage de l’anticyclone Willy sur l’Europe centrale, et l’arrivée de la dépression VIRPY.
Le flux basculerait alors au secteur Nord-Ouest permettant la chute de l’isotherme -5°C à l’altitude 850 hPa (1500 mètres) ; nous aurions aussi un abaissement de l’isotherme -30°C à l’altitude 500 hPa (5550 mètres).
Ces conditions favoriseraient une limite pluie-neige jusqu’en plaine : d’où la vigilance jaune voire orange de Météo France sur un grand quart Nord-Est.
Les cumuls en neige varieraient du simple saupoudrage (Champagne, Bourgogne) jusqu’à localement 10 cm (Jura) entre Lundi soir et Jeudi.
Soyez prudent sur les routes ! Pensez à bien vous couvrir !
Plus à l’Ouest, le flux serait plus océanique et marqué par un redoux plus rapide ; le risque de neige y serait alors réduit au néant.
Le flux océanique d’Ouest pourrait s’intensifier en cette fin Novembre : cette situation favoriserait les dépressions assez creuses.
Or, les coefficients de marée atteindraient les 80 : avec la surcote, en pratique, on pourrait se retrouver à 100 voire plus localement.
De plus, cette configuration générerait une houle lointaine ; elle proviendrait de Terre Neuve (Canada) ; avec une période de 15 secondes voire plus, cette situation donnerait une puissance aux vagues 2 à 4 fois supérieures.
Autrement, en plaine la douceur serait d’actualité via les températures minimales.
Sur les massifs, la limite pluie-neige située vers les 1300 mètres ; les Vosges verraient alors un plâtrage assez conséquent.