Si la dégradation orageuse devait se confirmer, elle durerait potentiellement quelques jours sur le Sud et l’Est ; à l’Ouest, les hautes pressions feraient déjà leur retour y asséchant la masse d’air avec le spectre de la sécheresse en surface pouvant revenir très rapidement.
La modélisation dite ensembliste hésiterait entre un flux d’Ouest anticyclonique et un courant dépressionnaire même si ce dernier a tendance à être plus présent dans les réactualisations ; la modélisation saisonnière serait plus favorable à un temps automnal.
Il se pourrait qu’il y ait un peu des deux pour les Aoutiens durant cette première décade : alternance entre averses et éclaircies surtout au Nord de la Loire.
L’instabilité pourrait revenir en fin de week-end au moment du retour des vacanciers de la zone C ; plus globalement, seul le quart Sud-Est s’en sortirait grâce au vent d’Ouest.
La masse d’air serait douce voire chaude pour la saison au moment de la finale de la Coupe de France à Saint-Denis.
L’orientation du flux serait au secteur Sud-Ouest à la faveur d’un abaissement de la pression atmosphérique sur les îles britanniques.
Ce serait un flux qui plongerait dans un vaste talweg (zone où le vent moyen est souvent faible soit moins de 20 km/h) ; la conséquence serait la genèse de nombreux nuages cumuliformes dont certains d’entre eux renfermeraient une activité électrique.
Les principales cellules se développeraient en fin d’après-midi et début de soirée le cas échéant dans une masse d’air limite estivale !
Le flux serait à dominante continentale avec peut-être la présence d’une goutte froide espagnole ; cette dernière pourrait remonter en fin de week-end par le Sud-Ouest : elle générerait un peu d’instabilité dans une masse d’air plus ou moins de saison.
Le début du mois d’Avril se ferait avec toujours un flux continental coupant la France en deux : le Nord-Ouest sous les éclaircies, le Sud et l’Est sous les grains.
Et il y aurait peu de chances que ce blocage vole en éclat… Nous ne serions alors pas prêt de revoir la houle comme connu en 2017 https://www.youtube.com/watch?v=0zkRCokbGns
Les plus grandes hauteurs d’eau seraient relevées les 4 et 5 Mars avec une houle particulièrement présente ; pour autant, le risque de surcote serait a priori écarté (à confirmer) au vu du retour d’une dorsale par le Sud (et l’Ouest ?).
Côté temps, avec un flux devenant continental, l’ensoleillement en prendrait un coup et les rares précipitations cantonnées au Sud de la France (pour une fois).
Vers un blocage anticyclonique « partiel » ? Les hautes pressions pourraient dominer les îles britanniques engendrant un flux dominant d’Est à Nord-Est.
Pour autant, en cours de période, des gouttes froides voire un véritable système dépressionnaire prendrait forme sur le Portugal et sur l’Espagne : le flux basculerait au secteur Sudavec des précipitations pouvant revenir sous forme d’averses et surtout sur fond de radoucissement.
Le courant océanique d’Ouest devrait se poursuivre maintenant la dissymétrie entre le Nord (humide) et le Sud (sec) ; dans tous les cas, la douceur devrait se poursuivre pour le début des vacances de la zone C.
Le champ de pression remonterait de nouveau sur le pays aboutissant à de moins en moins d’averses sur le pays dans une certaine douceur.
Une dépression assez creuse arriverait sur des coefficients de marées encore élevées ; la prudence serait alors encore de mise sur les côtes notamment celles de la Manche.
Dans l’intérieur des terres, ce serait la neige dont il faudrait faire attention notamment lors des premiers départs en vacances d’hiver le Samedi.
Le point positif serait la douceur des températures.
Le courant océanique d’Ouest pourrait s’installer durablement avec défilés de perturbations et douceur.
Le courant océanique devrait avoir de plus en plus de plomb dans l’aile ; les perturbations seraient alors un peu plus rejetées vers le Nord en marge du retour des hautes pressions par le Sud.
Pour débuter les vacances de Noel, l’anticyclone pourrait de nouveau être dominant ; les nuages bas feraient alors leur grand retour surtout sur l’Est vers les Vosges, le Jura et le Nord des Alpes.
Dans cette configuration, les températures baisseraient également.
Le courant dépressionnaire devrait de nouveau s’accentuer alors que les coefficients de marée atteindraient les 108 ; la houle aurait fait son retour ; conjugée à une potentielle surcote, le risque de submersion marine serait d’actualité.
Côté temps, sans surprise, le gris prédominerait avec de nombreuses averses exceptées sur le pourtour méditerranéen protégé par le vent d’Ouest.
Pour ce viaduc du 11 Novembre, peu voire pas du tout d’amélioration en perspective ; il y aurait toujours ce courant d’Ouest arrosant copieusement le pays !
La seule bonne nouvelle serait une masse d’air légèrement adoucie.
Le courant océanique pourrait s’installer durablement sur le pays ; par conséquent, la pluviométrie reprendrait des couleurs avec des accumulations d’eau potentiellement à surveiller sur le Nord.
Sur les côtes, l’agitation serait de mise à l’approche des grandes marées.
Quant au quart Sud-Est, le vent d’Ouest garantirait un temps sec et assez chaud.
Le système dépressionnaire prendrait de l’ampleur sur l’Islande et le Royaume Uni ce qui pourrait générer un train de houle intense sur les côtes françaises : si la prévision se confirme, alors les grandes marées (coefficient 107 et 108 les 7 et 8) seraient à surveiller !
Côté temps, il faudrait surveiller le vent et la pluie sur le Nord et l’Ouest, uniquement le Mistral sur le quart Sud-Est.
ça ferait pour la seconde année consécutive qu’un fort coup de vent se produirait ; en effet, en 2020, la tempête Alex touchait de plein fouet la France : notre vidéo à Pornichet sur https://www.youtube.com/watch?v=nbe2vwrt-5o