Prévisions saisonnières pour la France et le reste de l'Europe
1ère quinzaine
Du
1er jusque vers le 15, les indices liés aux océans AO
(Arctique) et NAO (Atlantique Nord) ainsi que les modèles de
prévisions à très long terme tendraient vers un renforcement des
hautes pressions sur l'Est et le Sud de la France.
En parallèle, les basses pressions resteraient plus que jamais
actives sur le Royaume Uni. Les perturbations défileraient sans
cesse alors que les grandes marées d'équinoxes atteindraient des
valeurs théoriques rarement connues.
Lors
du week-end de pré rentrée, le risque de surcote serait
important, la houle également.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, pas de changement a priori ; il
y aurait toujours un courant océanique assez intense avec un
risque de submersion marine à surveiller pour les tous derniers
jours du mois.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Sud-Ouest.
Bilan
Le début de l'automne météorologique 2023 se ferait dans un calme relatif avec des perturbations cantonnées au Nord-Ouest de la France notamment (excédent de 30%) ; l'anomalie thermique serait positive (+0,5°C) et l'ensoleillement moyen !
OCTOBRE 2023
1ère quinzaine
Du
1er jusque vers le 15, tous les paramètres liés au
soleil seraient en hausse ; le courant dépressionnaire serait
potentiellement accentué ; les perturbations défileraient alors
sur toute la France ne laissant que peu de répit.
Il faudrait surveiller les forts coeffcients de marée en tout
début de mois : le risque de surcote et de forte houle
renforceraient le risque de submersion marine.
Ce serait la deuxième série consécutive où l'agitation arriverait au moment des grandes marées.
Seul
le quart Sud-Est pourrait être épargné dans une telle
configuration et encore...
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, a priori, il y aurait toujours
un courant dominant océanique apportant de fortes précipitations
; un débordement des précipitations sur le pourtour
méditerranéen ne serait pas impossible.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest.
Bilan
Le
coeur de l'automne météo 2023 serait dans une forte agitation
prenant la forme d'accumulations d'eau importantes (+20%) sur
fond d'ensoleillement assez faible et un mercure légèrement au
dessus de la normale (+0,5°C) de part
les températures minimales.
Avec les grandes marées d'équinoxe en début et fin de mois, le
risque de submersion marine serait particulièrement à
surveiller...
NOVEMBRE 2023
1ère
quinzaine
Du
1er jusque vers le 6, le flux d'électrons tendrait
vers les bas fonds laissant penser à un courant plus nordique :
en effet, la remontée des hautes pressions par le Sud-Ouest et
le décalage du système dépressionnaire sur la Scandinavie
permettraient ce type de flux...
Du 7 jusque vers le 15, les paramètres liés au
soleil remonteraient remettant un courant plus océanique mais
aussi globalement plus doux.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 20, pas de changement à attendre
normalement ; toujours un temps humide mais doux.
Du 21 jusque vers le 30, à nouveau le flux
d'électrons chuterait, les autres paramètres solaires avec ; le
champ de pression remonterait davantage par l'Ouest aboutissant
à un flux nordique plus intense ; cette situation favoriserait
davantage de précipitations solides sur le Nord-Est.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest-Nord-Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest-Nord-Ouest.
Bilan
La
fin de l'automne météorologique 2023 serait sur fond plus
continental.
La limite pluie-neige en profiterait pour baisser un peu partout
favorisant le platrage des massifs.
L'anomalie thermique serait légèrement dans le positif (+0,25°C)
avec toujours de fortes précipitations (+20%) et un soleil assez
peu présent (-5%).
L'automne 2023
devrait être globalement très humide avec un
ensoleillement plutot faible.
DECEMBRE 2023
1ère
quinzaine
Du 1er jusque vers le 15, les paramètres liés au soleil atteindraient les bas fonds favorisant les hautes pressions sur l'ensemble de la France sauf sur le quart Sud-Est touché par les gouttes froides italiennes.
Le
point de condensation serait souvent abaissé jusqu'au sol
aboutissant à des nuages bas (brouillards) et avec des
températures contribuant à favoriser du verglas.
2ème quinzaine
Du 16 jusque vers le 31, le flux d'électrons remonterait engendrant un abaissement de la pression atmosphérique sur les îles britanniques ; les perturbations parviendraient plus facilement à entrer sur le pays tandis que l'anticyclone résisterait sur l'Europe centrale et la Scandinavie.
Ainsi,
ce serait une situation où les précipitations auraient davantage
de possibilités à être solides sur le Nord-Est de la France.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest-Nord-Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest-Nord-Ouest.
Bilan
Le
début de l'hiver météorologique 2024 se ferait probablement dans
une relative agitation surtout sur le Sud-Est de la France en
proie aux gouttes froides italiennes.
Globalement, les nuages bas seraient présents avec une masse
d'air assez froide pour la saison (-0,25°C).
Tendance pour l'hiver 2023-2024 (Janvier
et Février) et le début du printemps
JANVIER 2024
Du
1er jusque vers le 31, la tendance globale semblerait
se confirmer au fil des mises à jour ; en l'occurrence, il y
aurait une extension des hautes pressions Scandinaves vers le
Royaume Uni.
La principale conséquence serait un flux bien plus continental mais tout en étant également rendu plus humide de part les basses pressions au Sud et à l'Ouest.
En gros
Le coeur de l'hiver météo 2024 se dirigerait vers une certaine agitation.
En effet, les hautes pressions ne seraient plus aussi majoritaires sur le pays ce qui laisserait la place à davantage de perturbations au Sud avec un débordement au Nord.
Les précipitations seraient plus importantes mais aussi plus solides.
D'où une anomalie de température penchant vers le négatif (-0,5°C) et un ensoleillement en berne (-5%).
FEVRIER 2024
Du
1er jusque vers le 28, les paramètres solaires
toucheraient les bas fond tandis que le champ magnétique
terrestre augmenterait considérablement.
On pourrait alors se diriger vers un flux plus continental de part un renforcement du blocage anticyclonique britannique.
Dans l'ensemble
La fin de l'hiver météorologique 2024 serait probablement la plus froide en terme d'anomalie de température (-1°C).
Le champ de pression toujours plus élevé au Nord y amènerait un temps sec durable sauf sur les Vosges et dans le Nord des Alpes où les nuages bas seraient dominant.
En allant vers le Sud, le vent d'Est présent favoriserait une forte instabilité.
L'hiver 2023-2024 pourrait être
plus froid que la normale de la période 1991-2020 (-0,25°C)
avec une pluviométrie plutot excédentaire surtout sur le
pourtour méditerranéen.
MARS 2024
Du
1er jusque vers le 31, les premières tendances
tendraient vers un anticyclone Scandinave et un retour en force
des basses pressions britanniques ; la jonction avec le système
dépressionnaire espagnol permettrait d'avoir de nombreuses
perturbations sur la France avec une dissymétrie air doux et air
froid assez flagrante entre l'Ouest et l'Est de l'hexagone.
Au final
Le début du printemps météorologique 2024 aurait des allures encore hivernales sur le Nord-Est et sur l'ensemble des massifs ; l'anomalie thermique globale fleurterait avec la normale (0,0°C).
Pour autant, l'influence océanique serait plus grande avec des accumulations d'eau importantes (+30%) et une houle à surveiller au moment des grandes marées presque décennales.
Avec la surcote, les hauteurs d'eau relevées seraient presque inédites par endroit dans une telle configuration.