Prévisions saisonnières pour la France et le reste de l'Europe
1ère quinzaine
Du
1er jusque vers le 7, les indices liés aux océans AO
(Arctique) et NAO (Atlantique Nord) ainsi que les modèles de
prévisions à très long terme tendraient vers la poursuite d'un
flux dépressionnaire ; les perturbations continueraient de
défiler au moins sur la moitié Nord de la France.
Du 8 jusque vers le 15, l'ensemble des
paramètres solaires deviendrait très bas ; la conséquence
principale serait un anticyclone dominant sur la France
notamment sur le Sud.
Le phénomène d'inversion serait alors important dans la partie
Sud, quasi inexistant au Nord surtout vers les côtes de la
Manche.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 30, un véritable blocage
anticyclonique serait d'actualité au moins sur l'Europe centrale
; au final, seul le Nord-Ouest conserverait un peu de dynamisme
; autrement, les journées se résumeraient avec des gelées
matinales et parfois la persistance de nuages bas.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest/Est.
Bilan
La
fin de l'automne météorologique 2024 n'aurait strictement aucun
intéret ; peu de vent, de nombreux nuages bas ; à part quelques
gelées ici ou là, rien de flamboyant.
Tout au plus une anomalie thermique négative (-0,5°C)
sur fond de précipitations logiquement déficitaires, et un
ensoleillement aléatoire.
L'automne météo 2024
commencerait en fanfare pour finir dans le calme ; un
équinoxe contrasté au niveau de la pluviométrie, plutot de
saison côté températures et l'ensoleillement.
DECEMBRE 2024
1ère quinzaine
Du
1er jusque vers le 15, le blocage anticyclonique
pourrait finalement perdurer en adéquation avec le début de la
saison hivernale.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 25, pas de changements normalement
: toujours le maintien de conditions hivernales avec de
fréquentes gelées.
Du 26 jusque vers le 31, les paramètres
solaires seraient de nouveau très élevés favorisant un système
dépressionnaire très vaste à la fois sur les îles britanniques
mais aussi sur une grande partie de la France.
Les perturbations défileraient alors en continu apportant de
nombreuses précipitations.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest/Est.
Bilan
Le
début de l'hiver météorologique 2025 maintiendrait un blocage
anticyclonique partiel notamment sur l'Ouest de la France.
Dans cette configuration, la température moyenne serait en
dessous de la normale (-0,5°C) tout comme les
précipitations (-5%).
JANVIER 2025
1ère
quinzaine
Du
1er jusque vers le 15, les paramètres solaires
atteindraient des sommets ; la circulation océanique d'Ouest
serait alors des plus actives.
2ème quinzaine
Du
16 jusque vers le 31, pas de changements a priori ;
la douceur océanique serait d'actualité sur fond d'une forte
pluviométrie remplissant les nappes phréatiques.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest-Sud-Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest-Sud-Ouest.
Bilan
Le coeur de l'hiver météo mettrait en avant toujours une composante océanique plus intense ; les perturbations traverseraient le pays avec de fréquentes précipitations (excédent +15% à +30%) sur fond d'air doux (+0,5°C) et d'un soleil qui aurait décidément du mal à percer (déficit -10%).
FEVRIER 2025
1ère
quinzaine
Du 1er jusque vers le 15, les paramètres liés au soleil seraient toujours très élevés maintenant voire pérénnisant une domination du système dépressionnaire britannique.
Les
perturbations défileraient en quasi continus au moins sur le
Nord de la France apportant également un redoux relatif.
2ème quinzaine
Du 16 jusque vers le 28, pas de changements en perspective ; nous aurions toujours un courant océanique d'Ouest favorisant l'enneigement de moyenne et haute altitude pour les stations de ski.
En
plaine, la douceur serait palpable.
Seul
le pourtour méditerranéen resterait au sec grâce au même vent
d'Ouest.
Flux dominant
Sur
le
Nord du pays : Ouest.
Sur le Sud du pays : Ouest.
Bilan
La
fin de l'hiver météorologique 2025 basculerait dans une forte
pluviométrique ; ce serait peut-être le mois le plus pluvieux de
la saison hivernale 2024-2025 avec un excédent de 40%.
Dans cette configuration, l'air doux circulerait facilement (anomalie
+0,5°C) et l'ensoleillement à la peine (-20%).
L'hiver météo
2024-2025 pourrait être d'un grand classique au niveau des
températures mais avec de fortes disparités entre le mois de
Décembre (froid sec ?) et le mois de Février (douceur humide
?).
Tendance pour le printemps 2025 (Mars, Avril
et Mai)
MARS 2025
Du
1er jusque vers le 31, le flux d'électrons diminuerait
légèrement ce qui engendrerait une remontée des hautes pressions
sur l'Est et le Sud de la France.
En gros
Le début du printemps météorologique 2025 se ferait encore avec un certain arrosage notamment sur l'Ouest de la France.
Plus au Sud, la situation ressemblerait à celle d'un printemps des plus classiques.
Ainsi, les températures resteraient douces globalement (anomalie +0,5°C) avec un peu moins de pluie (+15%) et un meilleur ensoleillement.
AVRIL 2025
Du
1er jusque vers le 30, le flux d'électrons serait
orienté à la baisse et le champ magnétique terrestre inchangé ;
de plus, les différentes modélisations probabilistes
maintiendrait les hautes pressions au Nord, le système
dépressionnaire au Sud.
Dans l'ensemble
Le coeur du printemps météo 2025 serait a priori nettement plus calme sur le Nord et l'Ouest de la France.
En revanche sur le Sud-Est, l'instabilité dominerait principalement sous forme de salves orageuses.
Avec ce flux d'Est à Nord dominant, les températures minimales pourraient être particulièrement fraiches pour la saison.
En
journée, le bon ensoleillement global ferait que la douceur
serait de mise.
D'où une anomalie thermique globale de 0,0°C.
MAI 2025
Du
1er jusque vers le 31, les premières tendances iraient
vers la mise en place d'un marais barométrique.
Les
journées ressembleraient à la suivante : une matinée calme avec
un bon ensoleillement, un après-midi marqué par de l'instabilité
surtout sur les reliefs (évolution diurne).
Au final
La fin du printemps météorologique 2025 se ferait dans l'agitation sur tout le pays.
La
pluviométrie serait excédentaire dans une telle situation.
Le conflit de masses d'air rendrait difficile de déterminer si la fraicheur ou la douceur prédominerait.
C'est pourquoi, nous pourrions encore avoir une anomalie thermique globale de 0,0°C.
Le printemps météo 2025 ne
renfermerait strictement rien de particulier (classique).